Profane

La nuit était froide et claire et la guerre se mouvait plus doucement que d'habitude. Les illuminés tueurs avaient troqué leur armes de dèstruction pour une tisane bien au chaud dans leur QG. Les rues d'Adhénor avaient retrouvé leur pureté sous le doux manteau de neige qui tombait déjà depuis plusieurs heures. Tombant à coup redoublés, les floçons se tassaient déjà sur le sol jusqu'à une vingtaine de centimètres.

Sïan, le boucher avait tristement observé la scène de loin, les pieds posés sur une table du Dragon rouge, il avait passé un quart d'heure à regarder, à regarder la vitrine du pub se teinter de blanc, à sentir l'air se refroidir et à regarder les passants qui rentraient chez eux au plus vite. Les humains aimaient beaucoup la neige, quand elle ne tombait pas. Ils aimaient la voir pure et vierge dans leur jardin mais surtout il ne fallait pas qu'ils se couvrent de floçons.

Chez les hlls, la neige était la mort, la peste blanche qui assassinait les familles pauvres qui vivaient dans les guettos dans lesquel on les avaient assigné. L'année dernière, le Boucher avait déjà eu un cousin qui portait encore le nom de Loa qui avait succombé au froid de l'Hivers. Doucement, il avait exhalé solitairement son dernier soupir puis son corps devenu froid avait disparu sous l'élèment glacial.
Cela faisait longtemps que Sïan n'était pas sortit, trop longtemps, ce n'était pas qu'il craignait pour sa vie, rien de tout ça mais les plans, les histoires de l'ADH l'engloutissaient et il se retrouvait être à la tête d'une organisation qu'il aurait voulu ..moins.. encombrante. Jamais, quand il avait crée d'ADH, il n'avait pensé qu'il aurait tant à s'en occuper. Il voulait juste la destruction des humains, tout les membres devaient tuer 5 humains par jour. Mais avec le temps l'organisation était devenue moins rustre, moins excutrice au fur et à mesure que Sïan vieilissait.

Sans un mot, il s'était levé, rechaussant ses lourdes chaussures, enfilant un manteau noir rembouré, il avait passé la porte du pub et était sortit sans un bruit de plus que celui de ses pas sur le sol du bar.
À peine était-il sortit que la neige l'avait assailit, blanchissant ses cheveux et le fondant dans la tempète. Resserant son manteau sur le devant de son corps, il avait levé les yeux vers la croix qui surplombait la ville. L'église ...

Et voila maintenant qu'il en passait la porte, bien évidement personne dedans, tout était si haustère, il faisait froid, même si il n'y avait pas la neige, chacune des respirations de Sïan faisait apparaître une fumée blanchâtre qui se fanait rapidement. Le Boucher enleva son manteau, qu'importe il ne tombait jamais malade, et il ne craignait pas le froid. Il se retrouva en chemise noire.
Le curé était rentré chez lui ..dommage, il aurait bien aimer en faire une descente de lit ou peut-être un nouvel abat-jour en peau tanée.

Avançant entre les bancs de prière en bois, il n'y avait comme bruit que le son de ses pas, de chacun de ses pas sur les pavés gris.
En face de lui, se tenait le Christ sur sa croix. Levant son regard aux pupilles diaboliques sur lui, il laissa échapper un sourire. Rare sur le visage diaphane du Boucher..

« Quel ramassis de connerie. »

[À qui veux]

La neige etait quelque chose de magnifique d'une pureté sans nom mais incroyablement handicapant. Voler sous cette neige etait quelque chose de difficile surtout avec les ailes membraneuse dont il etait pourvus encore s'il avait des plume cela ne l'aurait pas dérangé mais la c'était trop pour ses quatre fine aile. Il etait donc forcé de marché comme un être humain ou une créature qu'elle disgrâce mais bon il devait bien ce déplacer sinon il mourrait de froid et ce n'etait pas une fin bien reluisante pour une créature de son espèce. Ah la neige si elle l'handicapait elle le protégeait aussi trop peu d'homme appreciant de rester trop longtemps sous les flocon tombant formant l'épais manteau de silence sur leidenstal. Il devait s'abriter et l'endroit le plus proche etait l'Église.

Cela faisait un moment que le butterfly n'avait pas mis les pieds dans cette bâtisse. Bien qu'il ne sois pas croyant il aimait être dans ce lieu au calme surtout lors des froides nuits d'hivers comme celle ci. Peut être y aurai t il quelqu'un a tuer dedans cela faisait longtemps aussi qu'il n'avait pas hôte la vie. Doucement il entra dans l'Église trouvant a l'intérieur une créature qu'il n'avait aucunement l'intention de voir. Sian spelt le boucher chef de l'ADH se trouvait de nouveau face a lui.

"Tien le jeune loup cela faisait bien longtemps que nous ne nous étions pas vue." Dit il doucement.

Il aurait put partir au lieu de recommencer tout de suite a le provoquer mais l'hll l'avait probablement sentit venir et il ne c'était jamais vue qu' Ewan Elflamm recule devant quelqu'un. D'un pas lents il s'approcha du boucher fixant lui aussi les christ sur la croix.

« Tiens le jeune loup cela faisait bien longtemps que nous ne nous étions pas vu. »

Sïan se retourna calmement, dardant son regard verts sur le Butterfly. Encore lui ? Bien sûr lui, il n'y avait que cette illuminé pour le nommer encore jeune loup. Décidement, les lieux n'étaient pas tranquilles, d'ailleur le serait-ils un jour. Enfonçant ses mains dans ses poches, il resta de marbre se contenant de fixer l'imposante stature de l'ailé, son visage froid ne laissait même pas parraître une certaine surprise quand au fait de trouver le butty en ces lieux.

Le Boucher soupira gravement. Rompant le silence de sa voix claire et qui n'avait pas changé depuis leur dernière rencontre, c'est à dire qui était encore coinçée entre le passage de l'était d'adolescent à celui de jeune adulte mais qui néamoins était grave et posée, il se contenta de dire.

« Tiens, j'ignorais les papillons butinaient en Hivers .. »

Les gens agités ou même qui se mettaient à rire comme des déments avaient certes un réel côté inquiétant, mais le silence et la froideur dont certaine personne pouvait faire preuve leur donnait un aspect terriblement détaché de la situation. Et c'était ce genre de personne qui était en général le plus à craindre, assassinat oui, mais ne t'inquiète pas, je n'ai rien contre toi spécialement. Tu es simplement là au mauvais endroit au mauvais moment.
Enfin Sïan ne cherchait pas à cet instant à s'afficher de façon plus impressionante, il se doutait bien que l'être en face de lui n'était pas tombé de la dernière pluie et qu'il ne craignait que très peu le Boucher.
Tout comme Sïan se moquait éperduement d'Ewan.

« Toujours pas décidé à rejoindre la noble de cause de l'ADH. »


Nobel était là un bel éuphémisme aux yeux de l'hll puisqu'il considérait la cause de son groupe comme des plus altruiste vis à vis des créatures. Que les Butterfly y participent ou pas ..ne changeait pas grand chose.

Doucement l'hors la loi c'était retourne vers le butterfly fixant de ses prunelles verte la créature ailes. Celui ci ne semblait guère s'étonner de la présence du buterfly ou du moins il ne le montrait points.

« Tiens, j'ignorais les papillons butinaient en Hivers .. »

Et c'était repartit a celui qui énerverait le plus l'autre. Jeux amusant s'il en est mais qu'Ewan n'avait pas la moidre envie de pratiquer ce soir comme de défier le jeune loup.

« Toujours pas décidé à rejoindre la noble de cause de l'ADH. »

"La noble cause? Non je ne crois pas enfin tout depend du poins de vue."

Tandis que les deux imfames créatures échangeaient des piques plus ou moins habiles, Constance, éxédée par la médiocrité de la conversation, dévoila sa présence. Elle sortit de la sacristie, derrière l'autel et le Crucifix, où elle méditait en pensant aux couts de réparation de la chapelle. Toutefois, avant toute chose, et vu l'étendu des dégats, il allait falloir trouver des financements : elle ne mettrait pas en péril la sécurité du Cercle même pour un ouvrage aussi moralement important. Les voix qui retentissaient depuis un moment dans ce lieu si souvent vide à cette heure, achevèrent de la déconcentrer. Elle avait bien perçu une présence mais n'avait pas pour habitude de s'en inquiéter outre mesure.

Cette fois pourtant, curieuse, elle alla voir qui pouvait bien tenir une réunion dans la nef. Modérément surprise par les deux protagonistes, elle masqua son sentiment et afficha un sourire narquois.
Sïan le boucher en personne... Et ce petit papillon qui se prenait pour un prédateur... Ainsi il était déjà sur pieds, tant pis, il suffirait de recommencer le cas échéant si ça ne lui avait pas suffit...
Elle portait son uniforme d'hiver et avait les mains dans les poches ; sa tête était nue et ses cheveux tombaient en cascade dans son dos.

"Et bien, et bien... Que vois-je ? Deux Impies en la maison du Seigneur... Seriez-vous par hasard venu expier vos fautes ? Avez-vous enfin compris quelle était votre place ? Auriez-vous finallement été frappés par la splendeur de l'Humanité souveraine ?"

La tueuse fit deux pas en avant, et ôta les mains de ses poches : elles étaient vides. D'un doigt, elle dessina les contours du bas relief qui ornait l'autel. Elle couvaient l'objet d'art du regard, une lueur presque amoureuse dans ses yeux pénètrants.

"Un véritable chef-d'oeuvre, n'est ce pas ? Quelle honte que ce lieu saint soit si souvent le théatre de violence inutile... Ou que certains prennent plaisir à le sacager..."

Son regard avait perdu toute chaleur lorsqu'elle le reposa sur les deux Créatures. Il semblait capable de les traverser littéralement... ainsi que le mur de pierres de taille derrière elles. Pourtant il n'exprimait aucune colère, juste une absolue absence de doute les concernant. En y regardant bien, une lueur voilée pouvait aussi y être interprétée comme de la pitié... Mais pour cela, il aurait fallu réussir à soutenir l'attention de ces pupilles plus longtemps qu'il n'était sensé de le faire.

Elle reprit brusquement :

"J'aime l'hiver, pas vous ? La neige, le froid... Pureté et absolution à la fois. Beauté et finalité.... C'en est presque prophétique..."

Son sourire dérangeant était de retour.

« Et bien, et bien... Que vois-je ? Deux Impies en la maison du Seigneur... Seriez-vous par hasard venu expier vos fautes ? Avez-vous enfin compris quelle était votre place ? Auriez-vous finallement été frappés par la splendeur de l'Humanité souveraine ?»

Alors qu'il allait répondre séchement aux paroles du papillon, une autre voix, féminine résonna en écho dans l'église déserte. Ou du moins plus du tout déserte.
Sïan se retourna, il n'aimait pas ce genre de situation ou quelqu'un se trouvait dans son dos et l'autre en face de lui. D'ailleur personne n'aimait ce genre de place.
Son regard vert se posa sur Constance Wolf, les mains dans les poches, en tenue de neige, ridiculement grande à coté de l'autel.
Le Boucher ne répondit même pas, la laissant deblatérer son discours. Curieusement, c'était la première fois qu'il la voyait, mais il savait parfaitement que c'était elle, les descriptions qu'en avait faîtes les membres de l'ADH, cette taille immense et surtout la seule personne suceptible de se promener dans une église à cette heure ci.
C'était elle sa pire ennemie ? Et bien heureusement qu'il était sortit, il ne l'imaginait pas comme ça. Maintenant le papillon était completement hors de ses pensées avec ses préocupations, la seule idée qui occupait maintenant l'esprit de Sïan était Constance. Cette sale humaine.

Elle avait contourné l'autel, le caressant du bout des doigts, elle continua sur une égirie de ce morceau de bois stupide.
Puis Constance, reposa son regard sur les créatures qui étaient présentes. Un regard froid que la plupart des chefs avaient, pas de colère, juste un regard comme l'hll les detestait.

Le Boucher habituellement assez locace quand au fait de repliquer de façon désagréable était resté silencieux jusqu'a ce qu'elle reprenne de façon subite.

« J'aime l'hiver, pas vous ? La neige, le froid... Pureté et absolution à la fois. Beauté et finalité.... C'en est presque prophétique... »

Il laissa échapper un léger rire.

« Presque oui, mais il reste à en savoir de quoi .. »

Nephalis s'était rendu à l'église afin de prier un dieu qui n'appartennait qu'à sa race. Il convenait une fois par ans au minimum de sanctifier, de faire son rapport au tout-puissant dieu Sanglant. Il grimpa donc dans les hauteurs de l'édifice et arriva devant une petite chapelle clandestine amménagée par quelques vampires de sa connaissance. Après s'être agenouillé et prononcé quelques paroles impies, ils sortit une petite dague rituelle d'un replis de sa longue cape. Il incisa très précisement sa peau selon un motif complexe et fit tomber quelques gouttes de sang sur la pierre. Puis il pressa sa main sur le sang, et celui-ci disparut, aspiré par le petit autel.

*Une bonne chose de faite*

Des voix retentirent dans l'église, et Nephalis regarda vers le bas. Sïan venait d'arriver, vite rejoint par Ewan. Alors que la discussion devenait intéressante, Constance fit son apparition.

*Tiens, le piaf, Soeur Sourire et la psychopathe. Quelque chose me dit qu'ils ne sont pas ici pour prendre le thé. On va voir...*

Il s'installa sur une pierre qui donnait directement dans le vide et sortit une orange de sa poche. Il l'avait emmené pour reprendre des forces après le don de son sang. Il mordit dedans, cracha la peau et commença à aspirer doucement le jus. Puis par jeu, il prit un autre fruit et commença à le jeter en l'air et à le rattraper avant que celui-ci ne fut hors de portée. Il ne cessait pas d'écouter le face à face qui se jouait en dessous de lui, mais pour le moment les autres n'en était qu'aux menaces. Il laissa son esprit vagabonder vers des pensées qui n'appartennaient qu'à lui. Et l'orange lui échappa des mains pour tomber droit sur la tête de ... (sti ki veut en recevoir une).

*Je vieillit, j'ai plus aucun réflexe...*

Il sortit doucement son épée et se cacha dans les ombres.

"Et bien, et bien... Que vois-je ? Deux Impies en la maison du Seigneur... Seriez-vous par hasard venu expier vos fautes ? Avez-vous enfin compris quelle était votre place ? Auriez-vous finalement été frappés par la splendeur de l'Humanité souveraine ?"

Cette voix il la connaissait c'est elle qui l'avait envoyer a l'hôpital de l'Eden et chose inavouable et inavoué pour la premiers fois de sa vie Ewan eu un mouvent de recul imperceptible. Personne ne l'avait vue mais lui en avait honte. Lui Ewan Elflamm celui qui passait sont temps a tuer des Hommes venait de reculer devant un membre de leurs espèce. Doucement il corrigea son erreur venant se placer a cote du Boucher. Constance se tenait prêt de l'autel le caressant du doigts.

« J'aime l'hiver, pas vous ? La neige, le froid... Pureté et absolution à la fois. Beauté et finalité.... C'en est presque prophétique... »

« Presque oui, mais il reste à en savoir de quoi .. »

Doucement sa main descendit vers les ,nombreuse armes qu'il portait a sa ceinture. Rien d'une puissance de feu phénoménal mais tout etait bon a prendre et puis un bon scalpel ou le fouet qu'il commencait a apprendre a utiliser. Puis soudain une orange tomba sur sa tête dans une grande discrétion suivit par le mouvement de Ewan pour voir qui avait ose lui lancer dessus. Néphalis et bien il etait entouré trop surement. Entre Sian et Constance qui ne lui souhaitai pas particulièrement la bonne santé et Néphalis dont il ignorait la position a son égards il etait servis mais d'abord s'occuper de la plus dangereuse Constance. Se focalisant sur elle il se rendit compte que ses ailes vibrait a nouveau, signe de son mécontentement, brisant le silence qui c'était installée.

La réponse du HLL avait arraché un sourire satisfait à Constance. Sïan se révélait tel que les rapports qui lui étaient parvenus le décrivaient. C'était toujours un plaisir de rencontrer un ennemi d'exception... Toutefois, elle avait toujours trouvé que les ennemis silencieux étaient lassants s'il n'étaient pas suffisament tortueux.
Et Sïan n'avait guère l'air loquace. Qu'à cela ne tienne, si il ne se révélait pas assez utile, il recevrait vite l'absolution.
Mais il était prometteur... oui, prometteur....

"Je ne vous le fais pas dire, Impie, en auriez vous une petite idée ?"

Malgré le danger que représentait le HLL, la tueuse divisa son attntion pour s'intéresser à son comparse. Sans jamais relacher sa garde discrète bien entendu, trop souvent elle s'était répété ces paroles : confiante, téméraire, imprudente, morte.
Pourtant, la vue du butterfly la remplit d'une réelle joie. Un sourire carnassier illumina ses traits, révélant une fois de plus une dentition acérée.

"Tiens donc, ravie de vous rencontrer à nouveau, très cher. J'ose espérer que vous venez vous confesser... ou que vous avez changé d'avis suite à notre précédente conversation.... Croyez moi, si vous espérez trouver un compagnon en Sïan, vous risquez d'être déçu... et mort j'en ai bien peur."

L'insecte serrait sa prise sur ses armes primitives, il avait l'air décidé à se donner en spectacle. Pourtant il fut interrompu par la chute incongrue d'un fruit. Les sens de Constance lui apprirent qu'un vampire de sa connaissance était lui aussi présent... Elle rajouta sur sa liste mentale de rénnovations l'achat de munitions pour son lance flammes : elle allait s'acquiter du nettoyage de l'église elle même dès que les choses se seraient calmées....

Tandis que le papillon faisaient vrombir ses ailes, the Hound appela sans quitter ses invités des yeux :

"Néphalis... Vous devriez descendre de votre perchoir, ou quitter ces lieux sans attendre comme il sied à une abomination telle que vous."

La situation se compliquait, parfait, Constance sentait le frisson de la chasse courir le long de son épine dorsale, bientôt, peut être, des hérétiques recevraient le pardon du Seigneur !

« Je ne vous le fais pas dire, Impie, en auriez vous une petite idée ? »

Le Boucher jeta un rapide regard au Butterfly E qui passait sa main sous son manteau à la recherche d'une arme quelconque. L'hll tenait en horreur les armes à feu, déjà parcequ'il était incapable de s'en servir et surtout parceque cette saloperie causait des dégats bien plus grand que les coups de lance ou de griffe qui composait les combat d'Adhénor avant l'arrivé des humains. Constance souriait, simplement, on lui avait dit, cette bonne femme était une illuminée. À moins qu'elle ne prenne pas en considération les deux créatures qu'elle avait en face d'elle.

Néanmoins, elle persista sur cette voie et agrandit son sourire de façon en détournant le regard vers le papillon.

« Tiens donc, ravie de vous rencontrer à nouveau, très cher. J'ose espérer que vous venez vous confesser... ou que vous avez changé d'avis suite à notre précédente conversation.... Croyez moi, si vous espérez trouver un compagnon en Sïan, vous risquez d'être déçu... et mort j'en ai bien peur. »

Pour qui se prenait-elle? C'était elle qui risquait surtout de trouver les ennuis dans cette situation. Et puis oser l'appeler par son prénom, consternant. Sïan allait répliquer une remarque cinglante quand Ewan se reçut un fruit sur la tête. Le Boucher s'écarta d'un bon mètre sur le coté pour laisser le fruit à moitié explosé, terminer sa course sur le sol du lieux saint. Gardant un oeil sur la Tueuse, il ne se permit pas de lever les yeux pour voir qui avait laissé tomber ça et n'appris le nom de maraîcher qu'en attendant les paroles de Constance.
Nephalis, décidément.. en cet instant il apparaissait plus dans l'esprit de Sïan que comme un gêneur. Leur précédente et première rencontre l'avait laissé déçu face aux informations que le vampire aurait pu lui apporter et surtout très agacé. Il ne pu s'empêcher de faire ce commentaire à haute voix.

« Mais c'est quoi ce cirque? »

Il n'avait pas tord, un vampire qui jonglait avec des fruits, qui jonglait mal de surcroît, un Butterfly qui ne servait à rien tant qu'il ne se ralliait pas à la cause de l'ADH et cette tueuse, dangereuse, qui s'amusait de la situation. Non, franchement, il n'avait pas imaginé que cette tranquille balade prendrait un tel tournant.
Dardant ses yeux verts sur la légende tueuse, il la pointa du doigt.

« Toi! N 'espère pas t'en tirer indemne ! »

[Personne ne m'aime, c'est pô juste]

Nephalis regarda en bas avec un sourire contrit. Constance lui donnait des ordres et Sïan se plaignait, comme d'habitude. Quand à Ewan, il ne semblait pas être en confiance. Ce qui, dans l'entourage de prédateurs comme les chefs de l'ADH et du Cercle, semblait étonnament logique. Nephalis réfléchit quelques secondes. Il était tout à fait possible d'attaquer directement Constance, mais les dégats qu'il pouvait causer serait par trop minime. De plus, il n'était pas certains que les autres allaient l'aider. Oh, bien sur, personne dans cette église ne pouvait aider la chef des Tueurs, mais Spelt serait bien capable d'attendre la fin du combat pour prendre la victoire et éliminer les témoins. Quand au Butterfly, malgrès sa dette envers Nephalis, il était instable et impulsif. Malgrès sa combativité, il pouvait choisir de s'éclipser. Non, dans cet édifice, Nephalis ne pouvait réellement compter sur personne. Il choisit donc de faire le malin, et de s'attirer des ennuis, comme d'habitude. C'était peut-être pas excellent pour la durée de vie, mais au moins ça ajoutait un peu de piquant à la situation qui menaçait de s'enliser.

"Sachez, ma cher Constance, que je fais ce que je veut. Et il se trouve que je suis très bien sur mon perchoir, comme vous dites. Et puis d'abord..."

« Mais c'est quoi ce cirque? »

Sïan venait de l'interrompre de la plus innopportune façon. Nephalis faillit s'énerver, puis il se dit qu'avec un interlocuteur de cette trempe, il vallait mieux prendre les choses avec dérision.

"Voyons, Maitre Spelt. Pour un vrai cirque, il faudrait bien plus que le pitoyable jongleur que je suis. Peut-être miss Wolf pourrait tenir le rôle de clown, et vous le fauve qui tourne en rond dans sa cage. Ewan pourrait annoncer les numéros, et tout irais pour le mieux. Mais n'est-ce point désolant de jouer sans public ?"

Il bondit su une voute un peu plus bas, à l'aplomb du butterfly, et à environ 3m du haut de son crâne. Il saisit délicatement une plus petit fruit de sa poche et commença à l'écorcher avec un air songeur.

"Non, nous ne sommes que de piètres artistes, ce n'est pas notre vocation. En tout cas pas ce genre d'art. Sinon, qui veut une clémentine ?"

"Tiens donc, ravie de vous rencontrer à nouveau, très cher. J'ose espérer que vous venez vous confesser... ou que vous avez changé d'avis suite à notre précédente conversation.... Croyez moi, si vous espérez trouver un compagnon en Sïan, vous risquez d'être déçu... et mort j'en ai bien peur."

"Tout le plaisir est pour vous, j'espérai ne pas recroiser votre route surtout dans un etats aussi lamentable que je ne l'était la dernières fois a cause de chienne de l'ADH. Mais je vous rassure mais opinion non pas changé ce que je reexpliquait d'ailleurs a Mr spelt si présent. Et dans ce qui est de trouver un compagnons en cette créature nous avons un points commun que je pourrais facilement exploite votre place d'ennemis commun."

Il avait tout dit posément calmement plus comme s'il se situait dans un diner mondain quand plein milieu d'une église entoure d'ennemis potentiel.

« Mais c'est quoi ce cirque? »

"Voyons, Maître Spelt. Pour un vrai cirque, il faudrait bien plus que le pitoyable jongleur que je suis. Peut-être miss Wolf pourrait tenir le rôle de clown, et vous le fauve qui tourne en rond dans sa cage. Ewan pourrait annoncer les numéros, et tout irais pour le mieux. Mais n'est-ce point désolant de jouer sans public ?"

"Pardonnez moi vampire mais je me vois mal dans un rôle de Mr loyal. Je ne me vois pas dans un cirque de toute facon je peu prendre le rôle du publique. Ou si comme lancerur de poignards sur cette chère tueuse."

Des que Néphalis commença a éplucher sa clémentine, Ewan fit un pas de cote pour éviter de recevoir les pelures de cette dernières.

* Vous préférez quoi qu'on l'attaque tous ensemble, qu'on s'en occupe un par un ou qu'on fuis tous." commença t il a parler dans l'esprit de Sian et du vampire.

Constance fronça les sourcils : tous ces Impies étaient fort peu courtois et tendus... Sauf peut être Mr Spelt qui lui n'était qu'exédé par la tournure des événements et la présence de proies potentielles. Il était interessant de noter que le patron de l'ADH était si colérique. Enfin la tueuse imaginait aisément qu'il pouvait se le permettre : on distinguait une force et une vivacité dans les mouvements de la créature qui ne pouvaient être que le fruit de puissances maléfiques. Elle avait peine à réprimer son excitation à l'idée de permettre à cette âme damnée de trouver la paix du Seigneur....

La réponse du Butterfly ne la surprit pas plus que ça : elle avait compris au cours de leur dernière rencontre que la créature pathétique était irrécupérable. Trop stupide même pour au moins lui mentir, trop enfoncée dans ses vices pour comprendre par lui-même la nécessité de rechercher le salut... Soit. Elle ferait son possible pour lui démontrer les bienfaits de l'amour du Seigneur.

Puis Sïan Spelt intervint bruyamment. Et arracha un sourire franc à l'Exécutrice qui se mua peu à peu en rire cristallin quand les deux autres intervenants filèrent la métaphore...

"Ah, vous avez peut être raison... Même si vous êtes des abominations, parfois vous écouter est distrayant... Si je m'écoutais je vous raconterais même une petite histoire pour parfaire la scène mais je n'aime pas le cirque. Pas du tout. A cause des cages, j'imagine... Je préfère être dehors, voyez vous ? Et comme vous le suggérez, nous ressemblons trop à une ménagerie... Un grand fauve (elle désigna Sïan d'un mouvement de tête), l'Etonnant Papillon Geant (au tour d'Ewan), le serpent (elle leva à peine les yeux vers Néphalis)... Quant à moi je jouerais le rôle du chien savant.... Déprimant"

Elle soupira et plongea une main dans les profondeurs de son manteau pour en ramener un objet sphérique indistinct.
Au même moment, Sïan, n'y tenant plus, et Néphalis, nonchalant, prirent la parole en même temps :

"Toi! N 'espère pas t'en tirer indemne !"
"Sinon, qui veut une clémentine ?"

Leur jetant un regard mi-amusé, mi-contrariée (par le cliché que représentait l'exclamation du HLL), elle souffla :

"Oh cher, cher M. Spelt... J'espérais bien que vous me feriez une telle proposition, la douleur nous aidera à y voir plus clair, je suis toute prète à vous donner satisfaction, il vous suffisait de me demander voyons... J'ai toujours du temps à consacrer aux Impies."

Constance lui décocha un sourire carnassier au HLL avant e faire la moue pis d'enchainer brusquement :

"Mais tout d'abord.... Népahlis, il serait injuste de négliger vos présents.... Voici ma réponse."

Tout en se disant qu'elle aurait enfin l'occasion de tester le dernier joujou qu'elle avait commandé aux artificiers du Cercle, La tueuse enclencha un mécanisme caché sur l'objet qu'elle tenait et le projeta élégamment sur la corniche d'où Néphalis était venu : finalement il ne serait peut être pas utile d'y aller au lance-flammes...

A peine 2 secondes plus tard, après le son délicat du métal roulant sur la pierre, une déflagration impressionnante secoua l'édifice et un jet de flammes jaillit de l'ouverture, carbonisant l'autel des divinités hérétiques qui souillait ce lieu saint.
Constance était ravie, ces jouets étaient vraiment réussis, elle tata la poche où il lui en restait un et lorgna sur les Créatures, l'air rêveur de qui se demande si cela pouvait fonctionner aussi bien sur elles...